Avec 7 compagnons on a été randonner durant deux jours dans le massif du Sancy (Puy-de-Dôme).
- Au départ à 10h, la vallée de Chaudefour : réserve naturelle nationale, vallée créée à la suite d'un effondrement partiel du Sancy il y a 600 000 ans. Très riche au niveau de la faune (mouflon, chamois, marmottes), la flore, les sources et les ruisseaux. Altitude minimum : 1150m.
On a donc commencé notre périple par là, à travers les forêts, les pierriers et les rivières pour grimper, grimper, grimper....
- Pour atteindre le sommet du Puy de la Perdrix, à 1850m d'altitude. Il est à mi-chemin entre la station de ski de Super-Besse et le sommet du puy de Sancy à 1886m.
On a donc grimpé grimpé grimpé grimpé jusqu'à atteindre le haut du téléphérique, dans la neige, le brouillard, la pluie, le vent, la neige, la grêle, le froid, l'humidité... BREF, le BLIZZARD. Impossible d'atteindre le sommet du Sancy, mais sur ce coup là personne n'a râlé.
- On a donc descendu (eeenfiiiin) l'autre versant en suivant la rivière (trop de neige et de brouillard pour trouver un quelconque chemin) pour atteindre la réserve naturelle nationale de Chastreix-Sancy, par le cirque de la Fontaine Salée, avec ses eaux de sources riches en éléments minéraux dissous.On a retrouvé les forêts, les rivières, la chaleur, et de temps en temps le soleil.
- Puis il a encore fallu traverser une partie de la réserve naturelle, avec ses tourbières (cf fin de l'article) et ses gros rochers.
- ENFIN, on atteint vers 16h le buron de Merdençon, buron non gardé, pour y passer la nuit.
Définition du Buron, par notre ami Wiki : "Un buron est un bâtiment en pierre couvert de (lauzes) ou d'ardoises, que l'on trouve sur les « montagnes », pâturages en
altitude que les éleveurs de vallée possédaient et exploitaient de façon
saisonnière dans l'Aveyron, le Cantal, la Lozère et le Puy-de-Dôme, en particulier sur le plateau de l'Aubrac, les Monts du Cantal et les Monts Dore. Ils servaient (et servent encore pour certains) à abriter la fabrication du fromage : le cantal, le laguiole ou fourme d'Aubrac, le saint-nectaire lors de l'estive (de mi-mai à mi-octobre), et à loger les buronniers"
Bref, une mini maison avec des matelas, une grande table et une cheminée : après 6h de marche, c'est le bonheur. On a rencontré Xavier qui était là depuis la veille seul avec sa tronçonneuse et les nantais Thibaud et le petit Louis, venus pour une nuit eux aussi.
- Le lendemain, départ à 10h, pour refaire le chemin inverse, cette fois en montant au sommet du puy de la Perdrix en suivant une partie du GR30. On est donc retournés dans la neige et le brouillard, mais avec un temps beaucoup plus clément. Ambiance géniale, impossible de distinguer le sol du ciel pendant un moment. On est repassés par le sommet avec le haut du téléphérique pour redescendre (enfiiin) jusqu'à la vallée de Chaudefour, pour terminer la randonnée vers 16h.
A propos des tourbières :
http://www.cen-auvergne.fr/-tourbieres-marais-.html
"Les tourbières sont des zones humides résultant d’une accumulation de végétaux depuis plusieurs centaines d’années."
"sol saturé en permanence d’une eau stagnante ou peu mobile"
Pour en savoir plus :
- http://www.sancy.com/
- http://www.parcdesvolcans.fr/
bon en gros le Sancy au printemps c'est le Mordor quoi ? ;-)
RépondreSupprimerCécile